Esthymie et Ariane dans Le Parisien du 20 juillet 2018
J’ai eu le plaisir de répondre aux questions d’une journaliste du Parisien lors d’une intervention avec l’association Les Petits frères des pauvres
Le Parisien Paris : des soins esthétiques contre la précarité
Alzheimer : conférence pour les aidants
20 septembre, Journée Mondiale Alzheimer
Conférence pour les aidants à la Mairie
Le mercredi 20 septembre dernier, dans le cadre de la Journée Mondiale Alzheïmer, les aidants étaient invités à venir assister à la conférence » Comment accompagner un proche atteint de la maladie d’Alzheïmer » animée par Colette Roumanoff à la Mairie du IXème arrondissement de Paris.
Colette Roumanoff, oui, la mère de Anne et non la « fille de » pour une fois ;), a accompagné son mari jusqu’au bout dans la maladie et en témoigne depuis de manière positive, avec son savoir-faire et humour (voir ici pour son blog).
Sensible à ce sujet, je n’ai pas hésité à m’y rendre, avec, sous le bras Le Bonheur est plus fort que l’oubli ouvrage écrit par Colette Roumanoff dont j’avais apprécié la lecture il y a deux ans (voici le lien vers l’édition en gros caractères).
Je suis en harmonie avec son discours non anxiogène et dédramatisant sur la maladie
Sensible aussi à sa notion de « savoir-être » en plus « du savoir-faire » qui est nécessaire pour accompagner dans « son » présent la personne fragilisée par cette maladie.
Une comédie pour aborder la maladie
Je vous incite vivement à aller voir la pièce de théâtre « La Confusionite » écrite par Colette Roumanoff et son autre fille Valérie, qui donne au travers d’une comédie un nouveau regard sur la maladie d’Alzheïmer. Trois dates de réprésentations d’ici début décembre au théâtre Fontaine. Je vais moi-même m’y rendre et ferais sans doute un petit « retour » ici ou sur ma page Facebook.
Colette Roumanoff, que j’ai eu grand plaisir à rencontrer, parlera toujours de l’importance d’établir une relation de confiance avec le malade au travers d’un exercice de la bienveillance quotidienne.
Une bienveillance si chère au travail d’Esthymie…
Pour des soins de PSE dans la durée : témoignage après le cancer
Lorsque la personne a surmonté la maladie et que les traitements anti-cancéreux sont loin, elle peut toujours éprouver le besoin d’une écoute et d’un soin bienveillant jusqu’à des années après.
Mieux-être autour d’un soin des mains
Monique* est venue me voir il y a peu pour bénéficier d’un soin psycho-socio-esthétique.
Même si son cancer du sein a fini d’être soigné il y a dix ans, cet épisode marque son parcours de vie actuel : elle continue aujourd’hui un accompagnement régulier en kinésithérapie où des séances de drainages lymphatiques manuels la préviennent d’un lymphodème du bras et doit effectuer les examens de routine telle qu’une mammographie et échographie, aujourd’hui, tous les deux ans à l’Institut Pierre et Marie Curie.
Dans quelques jours, à l’approche de son prochain rdv, Monique ressent de l’angoisse.
“Ces examens me ramènent à la réalité : je suis en rémission et même si au quotidien je vais bien, mon cancer fait partie de moi et ces rendez-vous ne sont pas une partie de plaisir…”
Nous nous retrouvons pour un soin des mains et une pose de vernis.
Un moment de détente et d’écoute où la parole se libère et les angoisses s’apaisent.
“Lorsque Ariane a débuté son activité, je n’ai pas hésité à faire appel à elle lorsque j’en ai ressenti le besoin. Je prends soin de moi et en même temps son soin m’apporte quelque chose de plus; il est personnalisé et très attentif. C’est une bulle de bien-être où j’ai la possibilité de partager mes ressentis, mes interrogations, avec une personne qui connait mon parcours de vie, même au-delà de la maladie. Je la quitte apaisée et reboostée en même temps!”
De l’importance de l’accompagnement dans la durée
J’aime répéter que la psycho-socio-esthétique est une stimulation sensorielle par le toucher qui permet tout d’abord à la personne fragilisée de se sentir « être », tout simplement. On l’écoute, on la regarde, on la touche. C’est une verbalisation des ressentis qui est stimulée et la parole, parfois, vient à se libérer ou à se libérer en soi.
Puis ensuite, selon la démarche d’intervention, la PSE va travailler sur divers aspects : une ré estime de soi, une reprise de confiance, une stimulation dans les gestes d’autonomie, par exemple.
Monique n’a plus de cancer ni de traitements chimiques depuis longtemps : bien qu’elle soit forte au quotidien, elle ressent encore, par moments, des épisodes de fragilité. C’était pour moi un plaisir de la retrouver.
La psycho-socio-esthétique est un accompagnement qui souvent se fait dans la durée.
Les mots de Monique le démontrent : ilS m’encouragent et me touchent énormément !
*le prénom a été modifié pour des raisons de confidentialité.