« Paris 9 » présente mon activité de PSE
Mon activité présentée dans le journal du 9è arrondissement de Paris

J’ai eu le plaisir de répondre aux questions d’une journaliste du Parisien lors d’une intervention avec l’association Les Petits frères des pauvres
Le Parisien Paris : des soins esthétiques contre la précarité
Quel meilleur cadeau qu’un soin adapté aux pathologies de vos proches !
C’est mon cadeau 😉
A bientôt !
Vénérés en Egypte antique comme un symbole de protection, adorés sur internet au vu du succès incontesté des vidéos de chat, dressés aux Etats-Unis pour être « soignants » en devenant des « Therapy cats », adoptés le temps d’un verre déstressant dans un des Bars à chats au Japon mais aussi dans la capitale française (comme ici ou là), prévus dans le milieu du travail au sein de certaines sociétés comme vecteur sympathique d’aide à la performance : les chats sont des invités de marque dans la société humaine.
Rien n’est plus doux, rien ne donne à la peau une sensation plus délicate, plus raffinée, plus rare que la robe tiède et vibrante d’un chat.
Guy de Maupassant
Il soulage de la tristesse et de l’anxiété, il permet de se détendre au travail et de se sentir moins seuls, il diminue même la pression artérielle, et il peut faire partie de la liste des anti-dépresseurs.
Les neurobiologistes ne sont pas étonnés par de telles observations. Le ronronnement, ce phénomène propre aux félins, intéresse grandement les scientifiques. Ils ont notamment découvert que ce son émet des vibrations de très basses fréquences allant de 25 à 50Hz, une fréquence connue en musique pour faire naître les émotions. Ces vibrations auraient pout but de déstresser, apaiser et soulager les chats. Ronronner les aideraient même à guérir plus vite, car le chat « vibre » lorsqu’il est heureux mais aussi lorsqu’il souffre et qu’il est malade ou en situation de stress.
Jean-Yves Gauchet, vétérinaire à Toulouse, a inventé le terme de « ronron thérapie ». Il croit durement à la transmission de ce sentiment de bien-être aux humains. Selon lui, percevoir le ronronnement d’un chat serait source de sérénité et de bien-être et favoriserait l’endormissement, pouvant ainsi remplacer des alternatives médicamenteuses face à certains troubles du sommeil ou d’anxiété.
Qui ne s’est pas blotti parfois contre son chat après une journée stressante à l’extérieur pour lui parler ou le caresser en silence et ressentir un fort apaisement pendant que minou ronronne ? Je serai la première à dire « moi ! » depuis que mon chat Tara est entré dans ma vie mais aussi, enfant et adolescente, avec le chat de ma jeunesse.
Je peux également témoigner que lors de mes visites en EHPAD la présence des quelques chats dans les étages renforce la qualité de vie des résidents. On constate avec évidence que ces animaux sont facteurs de renforcement de liens sociaux, de maintien avec l’instant présent et ce encore plus auprès de résidents atteints de déficiences psychiques.
Lecture pour aller plus loin : Véronique Aïache, journaliste santé et auteure de La Ronron thérapie (éditions Guy Trédaniel, octobre 2009).